Le vestiaire du Real Madrid a rarement été aussi électrique. Trois matchs sans victoire, une déroute contre Liverpool, des cadres au bord de la rupture et une direction prête à appuyer sur le bouton rouge. Avant le voyage en Grèce, Xabi Alonso savait qu’il jouait plus qu’un match, il jouait sa survie. Le fossé creusé avec Mbappé, Vinicius et plusieurs poids lourds avait pris des airs de fracture irréparable. Et pourtant, dans la nuit d’Athènes, un improbable retournement s’est opéré. Reste à savoir ce qui a vraiment été dit pour réveiller un vestiaire en ébullition.
Alonso au bord du vide avant le miracle de Grèce
Les tensions étaient devenues étouffantes. Bellingham, Valverde, Camavinga et d’autres cadres contestaient ouvertement la gestion d’Alonso, irrités par des rotations mal vécues et un discours jugé trop directif. Avec Vinicius, la relation s’était abîmée à chaque conférence, à chaque mise à l’écart et à chaque contre-performance. Le revers à Anfield avait aggravé l’impression d’une équipe sans cohésion, où le coach et ses stars vivaient dans deux mondes désynchronisés. Avant d’affronter l’Olympiakos, Alonso était si isolé que la direction avait longuement envisagé de le remplacer dès le lendemain.
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L’explosion semblait inévitable jusqu’au moment où tout a basculé. Dans la fournaise grecque, le Real Madrid a souffert, cédé, douté, mais s’est accroché. Malgré un vestiaire fracturé, Mbappé a frappé quatre fois, offrant une victoire 4-3 qui a sauvé la soirée et, peut-être, la tête de son entraîneur. La scène finale, un bref mais puissant câlin entre Alonso et Vinicius, a retourné l’Espagne. Les observateurs se demandent encore si ce geste relevait de l’émotion pure ou d’une trêve précaire dans une guerre interne que tout semblait destiner au chaos.
Le coach fait un pas que personne n’attendait
Si un changement s’est produit, c’est d’abord parce que Xabi Alonso a choisi de se remettre en question. Selon des sources internes, il a convoqué plusieurs mini-réunions, sollicitant Mbappé, Valverde, Vinicius et d’autres cadres pour leur demander comment il pouvait s’améliorer. Cette démarche rare dans un club où l’autorité reste sacrée a forcé le respect des joueurs. Les discussions auraient été franches, parfois rugueuses, mais cruciales pour restaurer une part de confiance. Pour la première fois depuis des semaines, les joueurs ont senti un entraîneur prêt à écouter.
Ces heures d’échanges ont servi d’étincelle à une réconciliation fragile mais réelle. Alonso a reconnu certaines erreurs, tandis que les joueurs ont admis manquer aussi d’implication, un aveu rare au Real Madrid. Ce rapprochement, visible dans l’attitude du groupe à Athènes, pourrait devenir un tournant si chacun joue le jeu. L’Espagnol n’a pas dévoilé les détails des conversations, mais son discours après le match, plus mystérieux que triomphant, laissait entendre une refondation collective. Il sait cependant qu’un simple succès ne suffira pas. Gérone et Bilbao diront si ce lien retrouvé est solide ou encore fissuré.
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Avis d’expert sur le cas Alonso au Real Madrid
Pour moi, ce match en Grèce ressemble moins à un tournant qu’à un sursis. Le Real Madrid a gagné grâce au génie individuel de Mbappé, pas grâce au collectif. Alonso doit désormais prouver qu’il peut unir ce vestiaire explosif et réinstaller une identité claire. Si les cadres adhèrent vraiment, Madrid redeviendra intraitable, mais la marge d’erreur est désormais inexistante.
