Les résultats du Real Madrid ne suivent plus et Xabi Alonso, déjà contesté en interne, cherche à sauver son autorité avant qu’elle ne s’effrite totalement. Pour reprendre le contrôle du vestiaire, il veut s’appuyer uniquement sur des joueurs qui lui sont loyaux, disciplinés et réceptifs à sa vision. Problème : Vinicius Jr n’en fait plus partie. Entre frustrations, incompréhensions et défiance tacite, le Brésilien s’est transformé en symbole d’un vestiaire qui n’obéit plus. Alonso semble désormais prêt à l’écarter pour remodeler son royaume.
Vinicius en rupture totale avec Alonso
La relation entre Vinicius Jr et Xabi Alonso n’a jamais décollé, et aujourd’hui elle menace d’exploser. Le Brésilien, indispensable sous Ancelotti et véritable symbole du renouveau madrilène, peine désormais à exister dans un système beaucoup plus rigide. Cinq matches complets seulement, une liberté réduite et une confiance qui s’effrite au fil des semaines, voilà le quotidien d’un joueur qui se sait scruté, jugé et, selon lui, sous-payé. Son refus de prolonger tant que le climat ne change pas illustre parfaitement l’ampleur du divorce.
Pire encore, les choix tactiques d’Alonso ont fait comprendre à l’ailier qu’il ne faisait plus partie du cercle des intouchables. Le coach aurait envisagé de le mettre sur le banc lors d’un match majeur, préférant un jeune du club. Un affront pour un vice-Ballon d’Or qui peine déjà à s’adapter au cadre strict imposé par son nouvel entraîneur. La situation est devenue si tendue que son départ apparaît désormais comme une issue plausible, presque logique, laissant entrevoir un bouleversement monumental au cœur du projet madrilène.
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Un départ de Vinicius pour rendre Mbappé libre
Pour les dirigeants madrilènes, la présence conjointe de Kylian Mbappé et Vinicius Jr pose un problème évident : deux gauchers d’élite occupant la même zone, générant une congestion tactique qui avait déjà rendu la dernière saison sous Ancelotti instable. Alonso, lui, veut libérer Mbappé dans l’axe, lui offrir l’espace et la verticalité nécessaires à son éclat. Le départ du Brésilien réglerait d’un seul coup cette équation, renforçant la cohérence du projet sportif et ouvrant la porte à une réorganisation offensive bien plus fluide.
Cette redistribution offrirait également une chance à Rodrygo, un joueur que beaucoup considèrent sous-utilisé. En repositionnant naturellement les rôles, Madrid retrouverait un équilibre perdu et permettrait à ses jeunes talents, comme Arda Güler ou Nico Paz, d’éclore dans les meilleures conditions. En clair, la sortie de Vinicius ne serait pas seulement un choix discipliné, elle serait surtout une décision stratégique majeure, dessinant une nouvelle hiérarchie offensive centrée sur Mbappé.
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Haaland comme obsession absolue
En coulisses, une vérité dérangeante circule : la vente de Vinicius pourrait financer l’arrivée du joueur que Florentino Pérez convoite secrètement depuis plus d’un an, Erling Haaland. C’est le rêve, l’obsession, le fantasme galactique par excellence. L’idée d’associer Mbappé au Norvégien représente pour Madrid bien plus qu’un coup marketing. Ce serait un séisme sportif, une déclaration de guerre à toute l’Europe. Alonso, qui adore jouer avec une pointe lourde et dominante, verrait en Haaland le pilier parfait de son schéma.
Recruter le numéro 9 de Manchester City serait toutefois un chantier colossal, mais la tension actuelle rend le scénario envisageable. Le départ de Vinicius libérerait des ressources immenses, et Madrid connaît mieux que quiconque l’art de renverser les montagnes financières. Les fans sont partagés entre excitation et inquiétude, mais une chose est sûre : si Haaland s’approche, le Real ne reculera devant rien pour conclure ce qui deviendrait l’un des transferts les plus retentissants de l’histoire récente du football mondial.
Mon avis d’expert sur la situation de vini
Si Alonso tourne le dos à Vinicius, ce n’est pas seulement tactique, c’est un test d’autorité. Le problème, c’est que l’Espagnol joue un jeu dangereux. Exclure un cadre qui a porté le Real à bout de bras peut fragiliser son crédit auprès du vestiaire et des supporters. Certes, Haaland est un rêve absolu, mais sacrifier Vinicius pourrait laisser une cicatrice profonde si le Norvégien n’arrive pas. Alonso doit gagner, mais il doit surtout convaincre.
