Le Cameroun n’avait pas besoin d’un nouveau séisme, pourtant il est bien là. Après l’échec en barrages du Mondial 2026, Samuel Eto’o pousse pour le départ immédiat de Marc Brys. Entre défiance, tensions politiques et instabilité sportive, les Lions Indomptables abordent la CAN 2025 dans un chaos inquiétant.
Eto’o vs Brys : un face-à-face explosif qui paralyse les Lions
L’élimination face à la RDC a tout déclenché. Pour Eto’o, Brys n’a ni apport tactique, ni autorité, ni respect pour la Fecafoot. Les discussions internes évoquent déjà des pistes de remplaçants capables de relancer un groupe en perte d’identité. La relation est trop abîmée pour être réparée, et l’urgence sportive impose une décision rapide.

Brys, lui, s’est isolé. Son “On n’a pas peur d’Eto’o” a franchi une ligne rouge dans un pays où l’institution prime sur les egos. Ses choix tactiques ont frustré joueurs, supporters et analystes. Le Cameroun n’a jamais dégagé un vrai plan de jeu sous sa direction. Résultat : un sélectionneur contesté, un vestiaire brouillé et un président excédé. Le point de rupture est atteint.
Le ministère bloque tout : une guerre interne qui fragilise le Cameroun
Le ministre des Sports refuse catégoriquement de renvoyer Brys, brandissant le contrat et le budget du gouvernement comme boucliers. Ce blocage institutionnel transforme le limogeage du sélectionneur en bras de fer politique. Une situation absurde où le football passe au second plan, au détriment de l’équipe nationale.

Les joueurs évoluent dans un environnement devenu ingérable. Deux autorités, deux discours, deux visions contradictoires. À quelques semaines de la CAN 2025, cette dualité plonge les Lions dans un climat d’instabilité inédit. Dans ce chaos, personne ne semble protéger l’essentiel : l’avenir sportif du Cameroun.
Mon avis d’expert : Brys a montré ses limites, il faut trancher maintenant
Objectivement, Marc Brys n’a jamais rassuré. Ni dans le jeu, ni dans la gestion humaine, ni dans son attitude envers la Fecafoot. Son comportement, souvent perçu comme arrogant ou provocateur, ne correspond pas à un sélectionneur qui doit incarner le pays. Il n’a pas su comprendre l’écosystème camerounais, encore moins gagner le respect nécessaire pour fédérer.
À ce stade, continuer avec lui serait une erreur stratégique majeure. Le Cameroun doit prendre un risque : rompre maintenant pour reconstruire. Un entraîneur local, connecté au football camerounais et capable d’unir joueurs et institutions, serait une alternative plus saine. Avant la CAN 2025, il faut choisir entre insister dans le chaos… ou repartir sur de nouvelles bases.
Et vous, que feriez-vous à la place d’Eto’o ?
Faut-il limoger Brys immédiatement ou maintenir le statu quo jusqu’à la CAN ?
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